LES COUTUMES ANNUELLES DE NOS JOURS DANS LA RÉGION DE „DOLÒÁCKO" AUX ENVIRONS D'UHERSKÉ HRADISTÌ
(L'analyse de leurs éléments de spectacle et de drame)

Résumé

     Les coutumes annules contemporains, effectués vivement jusqu'ici dans la région de Slovácko, représentent une des formes traditionelles du divertissement populaire. Ils comprennent la tend[e][a]nce de représenter quelque chose et avant tout se travestir pour la distraction du peuple. La plupart des coutumes contiennent des éléments propres au théâtre: avant tout le travestissement, donné par le masque, les accessoires de théâtre, la mimique, le mouvement expressif et la récitation d'un texte.[/]
     On comprend les éléments de théâtre comme l'expression optique, „le spectacle". Ils existaient indépendents les uns des autres dans les fetes de culte et les corteges masqués, généralement considérés pour les formes élémentaires du théâtre et continuent a exister jusqu'a nos jours dans plusieurs coutumes populaires, avant tout dans le tour de carnaval des personnes masquées ou dans les scenes des personnages fantastiques, des „diables" et de la „mort". La base des éléments dramatiques est le dialogue avec l'élément dév[é][e]loppé de la

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querelle. Ce conflit n'est pas contenu dans les coutumes populaires: le dialogue ne sert plutôt qu'a l'échange des opinions.
     L'intéret principal des habitants de province se concentre dans les coutumes de Pâques (fouetter les jeunes filles et femmes s'appelle „šlahaèka" et puis „battement" des crécelles des petits graçons ), le „tour des rois" a la Pentecôte, la fete patronale, la promenade des personnes masquées a la fete de Saint Nicolas et avant tout les coutumes de carnaval.
     Les éléments de spectacle et de drame peuvent avoir dans la structure des coutumes une intensité variée: dans ceux de Pâques dominent les éléments de spectacle - les accessoires de théâtre ( „žily" - verges pascales pour fouetter les femmes - et „hrkaee" ou „klepaôe" les crécelles aux mains des gosses), le mouvement théâtral et la récitation des dictons pascales. Dans le „tour des rois" au contraire tous les éléments sont en équilibre et l'un complete l'autre. Le „roi" et ies „pages" (ce sont habituellement des garçôns a bas âge) sont caractérisés par le costume populaire féminin et par leur role entierement passif dans le jeu. Le „roi" a toujours la rose dans sa bouche; il ne doit parler du tout. Le choeur - les „parleurs" dans les costumes populaires, a cheval, sont tres actifs et demandent des cadeaux par les dictons rytmiques en forme des monologues consécutifs.
     Dans le „tour de la kermesse" au contraire c'est la parole qui est l'élément fondamental de toute la représentation. L'élément dramatique se développe en scenes de dialogue entre solistes - représentants de la jeunesse (ce sont deux jeunes gens dits „stárci" et deux jeunes filles dites „stárky" ) - et entre le choeur et des solistes. La caractéristique des personnages principaux comprend un costume populaire que la jeunesse ne met qu'a cette occasion. Les personnages masqués a la fete de Saint Nicolas, le „Saint Nicolas", le „diable" et l'„ange", sont fondés au contraire sur la pantomime complétée d'un masque.[/]
     Dans les coutumes du carnaval - cortege des jeunes hommes accompagnés de personnes masquées le lundi gras (dit „pod babky" ) et „l'enterrement de la basse" te mardi gras, sont accentuées la joie libertine et la rigolade. Apres-midi du lundi gras les jeunes hommes, souvent dans leurs costumes populaires, circulent a travers un village tout en demandant des cadeaux, particulierement du lard qu'ils enfilent a un sabre de bois dit „rožeò" (la broche). Les jeunes hommes sont accompagnés de personnes travesties - c'est le plus souvent un „homme travesti en femme", le „tzigane", le „cheval", le „ramoneur", le „soldat" etc. Les masques peuvent etre divisés en deux groupes:
     1. Aux masques anciens appartiennent: l'„homme travesti en femme", le „soldat", l'„ours", le „cheval", puis les personnages satiriques du „juif" et du „tzigane", reflétant le rapport méprisable des villageois envers les membres de ces nations respectives.
     2. Â présent, le nombre considérable comprend les masques des personnages et d'animaux, connus des cirques, comme p. ex. le „clown", le „bouffon", l'„éléphant", la „girafe" etc. Tous ces travestis sont caractérisés par les éléments de spectacle - de masque, d'accessoires de théâtre et de pantomime - avec la tend[e][a]nce d'atteindre la comique la plus grande. Il s'y agit avant tout d'accentuer seulement les qualités typiques, souvent en forme exagérée.
     L'„enterrement de la basse Barbe" parode les funérailles et donne l'occason non seulement â la joie libertine et parfois a la plaisanterie au gros sel, mais aussi â la satire des citoyens locaux. Le „curé" vétu de soutane imite, par sa déclamation recitative et ses gestes, le pretre aux funérailles. La comique de son personnage résulte du désaccord entre la gravité avec laquelle il récite le texte et le contenu comique du texte (ce sont le plus souvent des parodies sur le texte de funérailles). Le partenaire spirituel est le „sacristian"

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en habit noir avec un sceau et une brosse. Le choeur des travestis variés se lamente avec exagération sur la mort de la basse. L'élément le plus important de cette représentation est le texte; dans les dialogues du curé avec[/] le sacristain il y a des notes spirituelles a l'adresse de la basse Barbe personifiée qui est l'incarnation de la fin du carnaval. Pour atteindre la plus grande comique on se sert des moyens spécifiques de la langue.